vendredi 3 juin 2011

Première rafale de films

Et pourtant, il n'a pas vinifié la Romanée-Conti !

15 h 30, début des projections avec un hommage dense à Henri Jayer, immense viticulteur, éleveur, dégustateur… avec des témoins affectueux et profonds qu’on a toujours plaisir à revoir et à entendre comme Aubert de Villaine, Jacky Rigaux et Bernard Pivot

Tu seras oenologue de saveurs originales, ma fille

En suite, un pensum ludo-pédagogique, estampillé Dom Brial, mi-film mi-animation (ce qui nous permet de découvrir un Arnaud de Villeneuve avec un bras rotatif poussant des petits cris !) , sur un monde du vin où les œnologues ont « comme rôle d’imaginer des saveurs originales ».

Cœur de mousse et oxo-luminescence

En suite, une publicité messianique où l’on apprend que Nomacorc ne fait pas que des bouchons co-extrudés couleur sparadrap, mais dirige des programmes de recherche mondiaux sur la gestion mondiale des échanges d’oxygène lors de l’élevage et pendant la mise en bouteille - et partout dans le monde, soyons clairs.

Sur le générique de fin, même les raisins sont en plastique (couleur mercurochrome).

Homme de tact, Robert Tinlot n’a pas commenté cette séquence.

Vin sur lac

En suite, un portrait de vignerons genevois, selon un ronronnement convenu qui n’empêche pas les belles images et des points de vue toujours agréables pour un amateur de vignes et de vins.

Cerf cosmique

En suite, une approche honnête et équilibrée de la biodynamie au travers de trois vignerons (François Chidaine, Thierry Michon et Philippe Gourdon).

L’occasion d’entendre Jean-Robert Pitte déclarer aimer boire de bons vins même s’ils sont élaborés en biodynamie et Philippe Gourdon énoncer que les vins industriels peuvent être l’occasion d’introduire – avec le temps - de nouveaux consommateurs à des vins de terroirs. Pon-dé-ré, on vous dit.

Et tout le monde semble d’accord pour dire que certains sols gorgés de produits chimiques sont cliniquement morts.

Le symbolisme cosmique du cerf a moins convaincu les jurys.

Black fun

Après un dîner offert par le Syndicat des Vignerons d’Arbois (excellentes charcuteries fumées), retour en salle pour un court métrage américain sur les vignobles des boucles du Lot dans lequel seuls Claude et Lydia Bourguignon s’obstinent à parler anglais. De quoi distraire les jurés.

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